Directives éthiques de l’USB
Directives éthiques pour les membres de l’USB
Les membres individuels et collectifs de l’USB reconnaissent les valeurs de bases de l’USB, cela signifie prendre refuge au sein des 3 Joyaux, des 4 Nobles Vérités et des Nobles Chemins Octuples de Buddha Shakyamuni. Les directives éthiques de l’USB sont issues des Nobles Chemins Octuples (la parole juste, l’action juste, l’existence juste) et dérivées des 5 préceptes laïcs.
Les directives éthiques nous indiquent comment construire des relations sur des bases respectueuses. Respecter ces directives est important pour notre pratique, pour notre communication et pour notre contribuon envers la société dans son ensemble. Les enseignant(e)s du Dharma sont invité(e)s, au sens large, à suivre les directives éthiques de l’USB, car les enseignants(e) du Dharma ne portent non seulement pas une responsabilité envers leurs élèves, mais également, et en particulier, envers la Sangha et la communauté bouddhiste dans son ensemble.
Importants sont aussi la responsabilité individuelle éthique quant au comportement de chacun et chacune ainsi que l’attention et l’observation critique lors des divers déroulements et pratiques à l’interne du groupe. Un questionnaire éthique est à disposition sur le site internet de l’USB en plus des principes de bases éthiques de l’USB.
Les directives éthiques de l’USB sont les suivantes:
1. L’obligation d’adhérer aux principes de non-violence et au respect de toute forme de vie ce qui inclut le respect de l'environemont, des humains, des animaux et des végétaux.
Les enseignant(e)s du Dharma sont conscients(e) qu’il existe toujours un déséquilibre de pouvoir entre eux/elles et les élèves. Ils/elles veillent en tout temps à ne pas utiliser ce pouvoir à titre personnel.
2. L’obligation d’appliquer le devoir de générosité et le devoir de ne pas voler.
Pour les membres collectifs et les enseignant(e)s du Dharma: recevoir des dons de façons sérieuses et les utiliser pour ce à quoi ils sont destinés de façon adéquate.
3. L’obligation de s’abstenir de toute activité érotique qui pourraient être la cause de souffrances humaines.
Les relations érotiques entre enseignant(e)s du Dharma et élèves sont inadmissibles, tant qu’une relation enseignant(e)-élève existe entre les deux personnes. Les enseignant(e)s du Dharma n’entretiennent aucune relation enseignant(e)-élève avec des personnes avec qui ils/elles entretiennent une relation érotique. Des actes sexuels ou érotiques ne sont jamais une forme spéciale de l’enseignement.
4. L’obligation de dire la vérité et d’éviter les paroles blessantes.
Nous évitons les mauvaises calomnies, la diffamation et le commérage. Nous nous appliquons à communiquer de manière vigilante et compatissante. Les éventuels dysfonctionnements ou anomalies préexistantes ne sont nommés uniquement dans le cas où des difficultés en découlent.
Les enseignant(e)s du Dharma protègent les propos privés et confidentiels des élèves et ne les communiques en aucun cas sans l’accord des élèves.
Les enseignant(e)s du Dharma créent un climat qui permet aux élèves de s’exprimer également de façon critique envers leurs enseignant(e)s.
Les enseignant(e)s du Dharma présentent leur cursus et leur expérience professionnelle honnêtement et corrigent les éventuelles erreurs aussitôt qu’ils/elles s’en rendent compte.
5. L’obligation d’abandonner la consommation de substances enivrantes
Dans le cadre de l’enseignement et de la pratique, nous faisons respecter l’abstinence vis-à-vis des drogues/alcools et de leurs effets nocifs.
Il est recommandé que les enseignant(e)s du Dharma signent ces directives auprès des membres collectifs de l’USB . Ceci permettra de renforcer la conscience collective au sujet des problématiques concernées ainsi que le souhait collectif de voir un traitement salutaire à l’égard des enseignant(e)s.
Processus lors de violations du «Code-of-Conduct»
Des élèves qui souffrent sous l’effet de situations abusives, mais aussi les enseignants(e) du Dharma ou autres membres de la Sangha, ainsi que des personnes qui perçoivent des situations abusives, peuvent faire appel à la personne du bureau de l’Ombudsman de l’USB.
L’Ombudsman est à l’écoute de la personne plaignante, évalue la situation et propose un conseil et du soutien. Dans le cas où la personne concernée est d’accord, la personne du bureau de l’Ombudsman peut informer le comité de l’USB au sujet du cas.
L’USB peut – à condition que la personne concernée le désire – soutenir davantage la personne concernée par l’intermédiaire de thérapeutes ou de partenaires de dialogue.
Le comité de l’USB peut, si cela se révèle utile et dans l’intérêt de la personne concernée, proposer au comité de la Sangha à laquelle la personne concernée est affiliée – suivant la gravité du cas – de recourir à un organisme indépendant afin d’examiner le cas. L’USB elle-même peut également en dernier recours agir seule, tant qu’il lui en est possible.
L’USB se réserve de rendre public les rapports des instances indépendantes en particulier concernant des cas graves.